Un gouvernement de gestion des affaires courantes, comme c'est le cas pour celui que dirige actuellement Elyès Fakhfakh, à la suite de sa démission de son poste de chef de gouvernement et du déclenchement officiel de la première étape du processus de formation de la prochaine équipe gouvernementale, conformément aux dispositions de l'article 89 de la Constitution, a-t-il le droit de prendre des décisions d'une grande importance engageant l'avenir du pays et obligeant, par ricochet, la future équipe ministérielle à s'y astreindre même si les mesures en question seraient en contradiction avec son programme d'action ?
Les analystes et les politologues ne se lasseront jamais de poser la présente question bien qu'ils sachent que la Constitution n'y a prévu aucune réponse.
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