Le Conseil des ministres a sonné le tocsin à l'issue de sa 40ème réunion du 17 juillet 2020. En cause : la résurgence de «la chasse aux Congolais non originaires». L'inquiétant phénomène est actuellement observé sur les terres du «Grand Katanga, du Grand Équateur et du Grand Bandundu». Ce délit semble inscrit dans l'ADN de quelques minables politiciens : des vétérans de l'indépendance à leurs jeunes héritiers du XXIe siècle.
Certes, le Conseil des ministres a pris soin de «mettre en garde les initiateurs de ces comportements». Mais, la menace n'a pas valeur d'une mesure contraignante. D'où nécessité de sanctionner les auteurs identifiés car l'État, dans son rôle régalien, «a le devoir d'assurer et de promouvoir la coexistence pacifique et harmonieuse de tous les groupes ethniques du pays» (Art. 51 de la Constitution du 18.02.2006).
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