Chaque fois que le professeur André Mbata affirme que la maîtrise de la Constitution est d'abord et avant tout l'affaire des « constitutionnalistes » et que tout juriste, même professeur de droit, n'est pas « constitutionnaliste », on croit qu'il exagère. L'histoire vient de démontrer, à travers les récents communiqués du Premier ministre et du FCC (Front Commun pour le Congo), au sujet des notions de « contreseing » et d'« interim », qu'il a mille fois raisons. Certes, les notions querellées relèvent du droit administratif mais il est apparu, dans l'ensemble, une ignorance criante de l'esprit et de la lettre de notre loi fondamentale dans son ensemble.
Le problème, c'est que les personnalités impliquées dans la controverse ont pour la plupart l'initiative des lois, parce que membres du Gouvernent, de l'Assemblée Nationale ou du Sénat. Comment peuvent-ils faire des bonnes lois si elles n'ont pas une connaissance suffisante de notre loi fondamentale ?
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