Sénégal: Grossesse à l'école, la bérézina des élèves-mères

27 Juillet 2020

Nous avons acquis à l'école primaire une règle grammaticale que la réalité scolaire est en train d'infirmer de jour en jour. S'il est vrai qu'en grammaire française, le masculin l'emporte toujours sur le féminin, une autre réalité est traduite par les performances individuelles. La discrimination positive au profit des filles, prônée depuis quelques années, commence vraisemblablement à renverser la vapeur. Quelques fois, les filles réussissent plus et mieux que les garçons. Toutefois, cette tendance encore timide, pourrait être compromise par un phénomène qui, chaque année, dévore la vie de plusieurs dizaines de filles transformées en élèves-mères. C'est parce qu'elles constituent, pour le moment, une exception dans nos écoles élémentaires, que les grossesses d'enfants font très peu parler d'elles. Et pourtant, selon l'Oms, chaque année, plus de 777 000 jeunes filles à travers le globe, âgées de moins de 15 ans, mettent au monde des enfants.

Même s'il n'existe pas encore de « définition officielle » des Nations unies pour l'expression « grossesse précoce », nous pouvons aisément comprendre que c'est lorsqu'une fille âgée entre 12 et 18 ans, a un fœtus qui se développe en elle, suite à une relation sexuelle avec une personne de sexe masculin.

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