La population congolaise doit prendre conscience de son destin et œuvrer pour son développement intégral. C'est du moins qu'a déclaré le coordonnateur national de la Société civile des avocats pour la population congolaise (Socap) Jean-Bosco. C'était au cours de la cérémonie de la sortie officielle de cette structure le samedi 25 juillet à Kinshasa. Témoin de l'événement : le ministre des Droits humains, André Lite.
Cette initiative a été louée par M. André Lite qui a affirmé son engagement à collaborer avec la Socap, afin de militer pour la cause des droits humains.
Le coordonnateur provincial de Kinshasa, Luc Lukusa a, à cette même occasion, souligné les objectifs majeurs de la Socap. Il s'agit, notamment d'informer, de former, d'encadrer, d'animer et de mobiliser la population congolaise à l'auto détermination.
Il a, par ailleurs, énuméré les 9 domaines d'intervention de la Socap qui sont, entre autres, les droits humains, l'éducation, l'environnement, la santé et le socio-culturel. Avant de dresser un état des lieux des organisations de la Société civile en RDC. Au regard d'un tableau sombre brossé, bien à propos, la Socap se veut un partenaire de l'État congolais dans la conscientisation de la population pour la prise en charge de son avenir en prêtant mains forte aux acteurs sociopolitiques dans la satisfaction de ses besoins quotidiens.
Créée le 28 février 2020, la Socap est une formation mise sur pied par une dizaine d'organisations de la Société civile. Cette structure dispose des moyens légaux pour mener ses activités sur toute l'étendue de la République. Une centaine des structures ont déjà adhéré à la vision de la Socap. Pour l'auto-détermination effective, la Socap vise à accompagner ses membres dans la création des unités de production afin de les autonomiser dans la réalisation des objectifs assignés sans prétendre se passer totalement des appuis d'autres partenaires. Selon son coordonnateur national, les portes sont ouvertes à tous les mouvements et associations.