Addis-Abeba — Le personnel de la Commission économique pour l'Afrique a conclu ce jeudi, un examen virtuel de trois jours sur la responsabilité et le rendement du programme pour le deuxième trimestre qui a permis à l'institution de faire le bilan des réalisations et des défis au cours des trois derniers mois, en particulier dans le contexte de la pandémie de coronavirus en cours.
Les sous-programmes et les entités de soutien ont fourni des mises à jour, se concentrant sur les réalisations, les défis et les opportunités émergentes, telles que l'utilisation de technologies pour produire des résultats et l'idée de rebâtir plus solide dans l'après Covid. Les discussions ont porté sur les nombreuses limites découlant du contexte dans lequel la CEA opère, en particulier dans les services opérationnels et d'organisation, la collecte de données et les services techniques dans les opérations sur le terrain. En outre, l'interdiction de recrutement au Secrétariat a compliqué l'exécution des sous-programmes et plus de 11 membres clés du personnel ont été transférés vers le nouveau système du Bureau de la coordination des activités de développement (DCO).
S'exprimant à la fin de l'examen, la Secrétaire exécutive, Vera Songwe se dit satisfaite des discussions excellentes et honnêtes concernant la manière dont la CEA apporte ses services aux États membres et comment nous pouvons faire beaucoup mieux et plus rapidement pour promouvoir de nouveaux moyens d'amener le continent au prochain niveau de développement ».
Elle reconnaît les défis liés à l'atténuation des effets du COVID-19 et applaudit les idées et activités innovantes qui ont émergé, comme indiqué par les sous-programmes. Elle se réjouit également de la reconnaissance par les États membres du soutien apporté par la CEA à cet égard et informe la session de ses efforts en cours pour débloquer l'embargo sur le recrutement.
Pour sa part, le Directeur de la Division de la planification stratégique, du contrôle et des résultats (SPORD), Said Adejumobi, dont la division a facilité la réunion, fait remarquer que la CEA a recentré ses priorités afin de soutenir les interventions de l'Afrique face au COVID-19 et a fourni une analyse aux États membres sur les effets socio-économiques de la pandémie ; des stratégies de déconfinement. Parmi les autres domaines de soutien émergents, citons le travail sur un plan de soutien à la relance et le moratoire de la dette ainsi que le lancement de la plate-forme africaine de communication et d'information.
M. Adejumobi souligne également que la CEA a non seulement accru sa visibilité, mais que son profil en tant que groupe de réflexion a été renforcé au cours des derniers mois alors qu'elle renforçait son soutien aux États membres dans le contexte des stratégies face au COVID-19.
« Au-delà du COVID, nous devrons peut-être réviser nos objectifs et nos résultats escomptés et les rendre réalisables en fonction de ce que nous voulons réaliser d'ici la fin de l'année », dit-il.
L'examen souligne la nécessité pour les sous-programmes de continuer à collaborer et à travailler plus étroitement avec le système de CR et les équipes de pays des Nations Unies à travers le continent afin de renforcer leur influence sur le terrain. Les questions budgétaires, notamment la nécessité de réaffecter les fonds non dépensés, ont également été abordées. Étant donné l'état de la pandémie, toutes les réunions continueront de se tenir virtuellement, dans le cadre de l'adoption des nouvelles méthodes de travail à l'ONU.