Une délégation officielle composée du ministre provincial de l'Intérieur, des députés provinciaux, des chefs coutumiers, de quelques membres de la société civile, ainsi que des délégués de la Monusco s'est finalement rendue à kipupu, dans la province du Sud-Kivu, pour faire l'état des lieux du massacre de plusieurs civils, il y a juste deux semaines. Une attaque perpétrée par le groupe armé d'autodéfense « Twirwaneho », qui l'avait revendiquée dans un communiqué. Contrairement au bilan avancé autrefois par les députés provinciaux et les autorités coutumières, à savoir plus de 200 morts, la délégation officielle parle plutôt de 15 morts et des dégâts matériels importants.
A son arrivée, cette mission gouvernementale provinciale a été accueillie par la population, depuis le terrain Kipupu jusqu'au bureau du village, avec des petites croix et des ramaux pour représenter les victimes de cette terrible attaque sanglante dans laquelle, plusieurs femmes ont été violées, des maisons incendiées et du bétail volé.
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