L'état d'urgence étant levé, le Président de la République, Félix Tshisekedi, avait annoncé la reprise progressive des activités dans différents secteurs du pays. Sur ce, les églises vont rouvrir en date du 15 août, avait-il laissé entendre, dans son adresse du 21 juillet dernier, relative à la levée de l'Etat d'urgence sanitaire.
Cependant, un communiqué circulait sur les réseaux sociaux dont la paternité a été attribuée odieusement à la police Nationale Congolaise. Ledit document faisait état des mesures restrictives contre les églises. N'étant pas responsable de cette communication, la police a non seulement démenti l'information, mais également averti ces détracteurs.
Certes le monde est devenu un petit village grâce à la montée de la technologie et de l'informatique d'un côté. Mais, de l'autre côté, ce secteur cause également beaucoup de méfaits. Pas plus tard que le mercredi dernier, la police a démenti un communiqué publié sur Facebook qui parle de la restriction de fonctionnement des églises qui ne sont pas en règle avec l'Etat Congolais. Selon ce communiqué, seules les églises détenant les documents authentiques devraient ouvrir les portes à l'aube du 15 août 2020, date de la reprise de cultes au sein des églises.
L'idée est quand même bonne, estime une source. Mais, faire impliquer la haute institution du pays, qui est le Président de la République dans une affaire qu'il ignore est un manque de respect à son égard, conclu-t-elle.
Dans sa réaction, la police se dit consternée par cette légèreté. Elle affirme n'avoir reçu aucun ordre de la présidence pour enquêter sur les églises en règle ou non. Elle exhorte, à cet effet, les instigateurs de ne plus s'adonner à ces actes inciviques. Les forces de l'ordre se réservent le droit de traquer les récalcitrants. Un homme averti, en vaut deux, dit-on.