A trois mois de l'élection présidentielle du 31 octobre en Côte d'Ivoire, on assiste à un remue-ménage dans les états-majors des partis les plus représentatifs du paysage politique. Les uns après les autres, tous les ténors affichent leur intention d'être sur la ligne du départ de la course à la magistrature suprême.
En fait de ténors, c'est la vieille garde, constituée par les héritiers ou les contempteurs du père de l'indépendance, Félix Houphouët-Boigny, qui se bousculent de nouveau dans les starting-blocks de cette présidentielle : ainsi, après Henri Konan Bédié, plébiscité par la convention éclatée du PDCI-RDA des 25 et 26 juillet dernier, et Alassane Dramane Ouattara, mis en pole position par le RHDP le 29 juillet, c'est au tour du FPI, ou plutôt de sa fraction légaliste, cornaquée par Pascal Affi N'Guessan, d'adouber ce dernier le week-end écoulé comme son porte-étendard à cette présidentielle.
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