Quelles sont les mesures prises par la Banque centrale du Congo pour contenir les effets pervers de la variation du taux de change sur le marché ? La question est visiblement sans réponse à l'illustration du comportement déplorable de différents acteurs intervenant dans le secteur de change. Un comportement qui favorise la spéculation sur le marché. Et c'est sans compter qu'aucun impact n'est ressenti sur la structuration des prix des biens. De l'avis des experts, à l'instar du Dr Noël K. Tshiani, la BCC donne ainsi l'impression de ne pas savoir ce qu'elle veut par le fait de garder inchangé le dispositif monétaire avant et après la chute de taux de change. Sinon, la BCC ne se contente que des mesures aléatoires à effet éphémère, un peu comme un perroquet qui répète la même chanson, quelle que soit la saison.
Le caractère extraverti de l'économie congolaise devrait davantage pousser le gouvernement de la République, de par sa politique financière, et la Banque centrale du Congo qui a la charge de la politique monétaire, à une capacité de réponse face à la crise sanitaire qui a pratiquement déraillé l'économie nationale. Ce n'en est pas le cas. La RDC fait montre d'une économie qui nage dans l'instabilité accentuée avec des spéculations à la hausse tout comme à la baisse de sa monnaie.
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