C'est ce qui ressort du rapport semestriel du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme. Le BCNUDH a documenté plus de 4000 violations entre janvier et juin 2020, c'est 35% de plus qu'au premier semestre de l'année dernière.
Depuis janvier, en Ituri, au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et dans le Tanganyika, on assiste à une intensification des conflits. « Cette tendance à la hausse s'explique par une augmentation exponentielle de plus de 91% du nombre d'atteintes attribuées à des groupes armés, ce qui est une détérioration de la situation des droits de l'homme dans des provinces en conflits. Au total, le nombre d'exécutions sommaires est extrêmement élevé : 1315 victimes. Les civils paient un lourd tribut à l'insécurité qui règne dans l'est de la RDC », détaille Abdoul Aziz Thioye, patron du BCNUDH.
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