L'histoire récente renseigne que des actes de sabotage posés à dessein pour nuire à l'image du chef de l'État finissent par retomber sur leurs auteurs. L'épisode « Ye Meyi » est assez éloquent... N'en sera-t-il pas de même pour les juges Kilomba et Ubulu qui s'affichent « mercenaires d'un camp politique » ? Les jours à venir ne tarderont pas à éclairer certainement sur l'agenda caché des caciques de Joseph Kabila qui ont malheureusement raté le coup, en opposant les deux juges contre le chef de l'État, du reste, magistrat suprême de la République. Des acteurs dans ce scénario facile à décrypter, ont oublié que derrière ou devant les rideaux de la scène, la réalité politique prime sur le show de manipulations. Dans tous les cas, c'est la RDC qui perd si, même la crème des crèmes, à l'instar des magistrats de la plus haute juridiction du pays acceptent de se réduire à néant !
Loin d'être un simple acte isolé, ce qui convient d'être appelé « rébellion » de deux anciens hauts magistrats de la Cour constitutionnelle contre l'ordonnance présidentielle qui les a attachés à la Cour de cassation s'inscrit clairement dans la logique de l'opposition délibérée du Front commun pour le Congo (FCC) contre le président de la République.
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