Cinq jours après la célébration de la fête de Tabaski, la capitale sénégalaise Dakar n'a pas encore renoué avec l'ambiance habituelle qui la caractérise. Les principaux lieux de retrouvailles se sont littéralement vidés de leur monde. En cause, la majeure partie des populations s'est rendue dans leur localité d'origine, pour célébrer la principale fête du pays.
C'est une habitude. A Dakar, nombreux sont les citadins qui à chaque célébration de la fête de Tabaski se rendent dans leur village d'origine pour perpétuer le rituel d'Abraham en famille. Il est courant de noter à quelques jours de la célébration de cette fête une ruée vers les différentes gares routières et les arrêts de bus. Cette année, malgré un contexte de pandémie lié au coronavirus, les Dakarois n'ont pas tous dérogé à la règle. Un déplacement massif vers les localités d'origine est constaté. En atteste l'ambiance presque morose qui règne depuis quelques jours dans les principaux lieux de retrouvailles de la capitale sénégalaise. Une tournée à la gare routière des baux maraîchers confirme cette donne. Devenue principal lieu de départ en voyage par véhicules de transport depuis capitale sénégalaise, la gare est pourtant peu fréquentée, en ce mercredi. Quelques rares voyageurs sillonnent l'endroit. Peu de bus et de voitures communément appelés «sept places» sont stationnés. Les usagers se font désirer. Nous sommes loin des jours ordinaires caractéristiques d'ambiance et de mouvements incessants.
...