La lutte contre la corruption et l'impunité, qui avait démarré en trombe ne tourne plus comme à ses débuts. Depuis l'arrestation, le jugement, puis la condamnation du directeur de cabinet du chef de l'État, Vital Kamerhe, c'est le silence radio.
Plus d'actions d'éclat, à part de petites interpellations intempestives à peine menées comme du vernis en trompe-l'œil. Pourtant, le président de la République a multiplié et même renforcé les services et agences pour apporter l'éclairage nécessaire au coulage des recettes, devenu une pratique ancrée dans la gestion de la République. Outre les parquets (Matete et Gombe), on a l'Inspection générale des finances (IGF), l'Agence de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), la Cour des comptes... Qu'est-ce qui a fait ralentir la machine mise en marche avec pompe? Toutes ces structures subiraient-elles des pressions ou sont-elles intimidées ? Au président de la République d'huiler encore davantage sa machine afin que l'État de droit avance et atteigne sa vitesse de croisière.
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