La démocratie est une vie, une idée vivante qui naît, grandit, affronte les épreuves de la vie et se mesure sons cesse aux multiples obstacles. Dans sa parure politique, elle couvre la vie des hommes d'un esprit, tel un habit de noces leur donnant droit d'accès au festin «d'une vie bonne avec autrui dans des institutions justes».
Depuis Auguste Comte, avec tant d'autres idées, nous savons que la démocratie dirige le monde, fascine les esprits et se laisse désirer comme ce vers quoi, tous, en tant que sociétés politiques, doivent tendre.Quand on interroge l'histoire, on remarque qu'elle s'est enracinée dans l'espace et le temps avec ses prétentions de sauver l'homme de la violence. On la découvre de manière classique et traditionnelle dans les sociétés occidentales avec ses multiples promesses de libération de l'homme. On la découvre pratiquement aussi, en opposition à ce modèle occidental, se nourrissant de l'idéologie marxiste qui, dans ses principes traversant le modèle soviétique, met à l'avant plan la propriété et l'impulsion collective comme mode gestion de la société et d'organisation du pouvoir. Aux couleurs communistes, cette démocratie nommée populaire se forge sur la ligne historique de la synthèse marxiste, c'est-à-dire, la phase de l'histoire d'une société homogène, sans classes.
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