Jamel Madani met en scène une nouvelle pièce de théâtre dont la première aura lieu pendant les Journées théâtrales de Carthage. Nous avons assisté aux répétitions.
Voici une pièce de théâtre qui verra le jour en pleine discussion autour du statut de l'artiste qui, espérons-le, aboutira cette fois après des années de déni. La pièce est mise en scène par Jamel Madani et elle décrit justement la difficile question de la survie d'un artiste passionné par son art et qui se trouve pris au «piège» du confinement. Un artiste qui, du jour au lendemain, se trouve sans ressources. La pièce s'ouvre par un hommage au nouveau théâtre et avec une référence à «Ghasselet ennwader» puis les personnages de l'artiste (Ikram Azzouz) et de son épouse (Lobna Noomane), pris dans ce huis clos imposé par le Covid-19 émergent. Comment survivre et préserver sa dignité lorsqu'on est atteint par le virus de l'art ? Comment ne pas vendre son âme et ne pas se rabaisser aux petites «buzzeries» du quotidien ? Les deux acteurs principaux assurent dans ces rôles. Disons qu'entre Ikram Azouz et Lobna Noomane, les répliques coulent de source et qu'ils arrivent à transmettre au spectateur, avec humour et sournoiserie, cette situation kafkaïenne de la vie d'un artiste.
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