De report en report, le procès 100 jours en Appel doit normalement reprendre ou même commencer le 21 août prochain. L'Union pour la Nation Congolaise (UNC) demeure vigilante et mobilisée pour la libération de son leader, Vital Kamerhe. Dans une déclaration signée par son Secrétaire Général ad intérim, ce parti demande clairement au Président de la République et autorité morale de la plateforme Cap pour le Changement (CACH), Félix Tshisekedi, de s'impliquer personnellement pour que Vital Kamerhe bénéficie d'un «procès équitable».
Aimé Boji Sangaré, signataire de ce document, vient de réitérer son appel au Chef de l'Etat, en sa qualité de Garant du bon fonctionnement des institutions et de magistrat suprême, de veiller au bon fonctionnement de la justice en RDC, de s'impliquer personnellement dans l'action judiciaire menée contre son Directeur de Cabinet.
Cependant, le parti cher à Vital Kamerhe s'oppose à la manipulation de l'appareil judiciaire au profit des intérêts politiciens. Le ton est monté d'un cran : «l'UNC dénonce avec la dernière énergie, les manœuvres dilatoires visant à nuire à la personne de l'honorable Vital Kamerhe, au travers un procès dont le caractère politique n'est plus à démontrer».
Enfin, l'UNC demande à la Cour d'Appel de dire le droit et rien que le droit. Cette formation politique est déterminée à renouer avec la rue à tout moment aussi longtemps que la vérité n'aura pas éclaté dans cette affaire «maisons préfabriquées» qui a jeté la deuxième personnalité la plus influente de CACH en prison depuis plusieurs semaines.
Tous les regards sont désormais tournés vers le Président de la République qui, dans nombre de ses interventions, ne cesse de prôner l'instaurant d'un Etat de droit et l'indépendance de la justice. Histoire de dénicher la main noire qui prive Kamerhe de sa liberté même de manière provisoire.