Les cafetiers ne semblent pas pressés d'imposer à leurs clients le port obligatoire du masque malgré la parution du texte de loi dans le Journal officiel. Les mauvaises habitudes ont repris le dessus dans les cafés des quartiers populaires où les clients attablés se soucient comme d'une guigne du coronavirus qui continue à faire des ravages dans les régions.
Il ne se passe pas un jour à Bab Souika sans que l'on ne sente l'odeur du narguilé s'échapper des foyers à chicha des cafés qui ont pignon sur rue dans ce fief d'un grand club de la capitale. Au fond d'un café situé sur une des artères, un serveur remue les charbons servant à la préparation des narguilés des clients fidèles de cet établissement. Pour le patron du café, il est hors de question d'interdire ce produit qui lui permet de brasser un grand nombre de clients qui aiment consommer un narguilé lorsqu'ils regardent un match à la télévision. Les considérations économiques ont fini par prendre le dessus pour ce cafetier conscient pourtant du risque que peut représenter pour la santé un narguilé qui passe d'un client à un autre sans qu'il soit correctement désinfecté ou nettoyé.
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