Mercredi 2 septembre 2020 marque la reprise des conférences de presse hebdomadaires et physiques de la Monusco. C'était au Quartier Général de cette mission onusienne sis dans l'enceinte de la concession Utexafrica. En effet, après plusieurs mois de rupture causée par la pandémie de la Covid-19 et des mesures urgentes qui s'y rattachaient, Leila Zerrougui, représentante spéciale et Chef de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo a eu à faire le point sur la situation du Congo.
D'entrée de jeux, elle a commencé par présenter ses condoléances aux familles touchées par la perte et les violations infligées à leurs enfants devant répondre à leurs épreuves scolaires, dans les régions de Masisi et de Mikenge. Ces enfants, finalistes en primaire et secondaire, ont été victimes d'actes barbares des milices alors qu'ils se rendaient à leurs centres. Une situation qu'elle a, de manière manifeste, jugée inadmissible tout en suggérant une réforme dans les traitements que l'Etat congolais est censé réserver à ces miliciens. Cela passe par l'abolition des amnisties et d'insertion dans l'armée congolaise avec grades considérables, car cette méthode privilégierait l'impunité et transformerait des actions sanguinaires en un véritable business.
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