Majorité présidentielle, opposition et société civile sont parvenues jeudi à un consensus sur « l'impossibilité » d'organiser dans les délais les élections présidentielle et législatives du 27 décembre, et sur la nécessité de mettre en place un glissement électoral en raison des retards dans l'enregistrement des électeurs. Les diplomates se félicitent d'une avancée qui permettrait de préserver la stabilité du pays.
Une convocation des électeurs prévue pour le 27 septembre, alors que l'enregistrement de ces mêmes électeurs doit aller jusqu'au 11 octobre au moins : l'équation était devenue impossible pour l'ANE, si l'on s'en tient au prescrit du code électoral. « Les parties prenantes au Cadre de concertation du processus électoral n'avaient donc plus d'autres choix que d'acter le fait qu'un report des élections était devenu inévitable », expliquent des sources diplomatiques à Bangui.
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