Depuis L'annonce par Paul Biya, Président de la République et président national du parti au pouvoir, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), des élections régionales, son parti est entré en zone de turbulence. Au menu, radiation, suspension, blâmes, luttes d'influence, accusations. Avec des risques d'implosion.
Il ya d'abord ces indisciplinés traduits au conseil. Des sanctions sont tombées et la presse indique « Paul Biya a entériné et rendu publique les sanctions prononcées par la Commission dirigée par Peter Mafany Musonge. Hubert Frank Ateba, exclu définitivement des rangs du parti écope de la plus lourde sanction. À côté de ceci, on note les exclusions temporaires qui chevauchent entre 6 mois (1militant), 12 mois (13 militants), 18 mois (5 militants), 24 mois (4 militants), 36 mois (24 militants). Au nombre de ces derniers exclus du parti pour une durée de trois ans, est bien compté Saint Eloi Bidoung, bien connu pour sa liberté de penser et de ton. Le blâme (28 militants, dont Atangana Manda Charles Isidore), la déchéance des fonctions (1 militant) et la lettre d'observation assortie d'un rappel à l'ordre (1militant), sont les autres sanctions infligées à 30 camarades du parti sur les 89 en jugement au total » A cela, il faut ajouter de nombreuses autres dissensions au sein du parti avec, comme cerise sur le gâteau la fracassante démission de Romeo Dika, artiste de renon, membre du comité central du parti, pour une histoire de 90 millions non payés pour service rendu au parti.
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