En attendant la signature définitive de l'accord de paix entre le gouvernement et plusieurs groupes rebelles le 2 octobre prochain, les acteurs politiques et le peuple ne cachent pas leur satisfaction concernant l'aboutissement des discussions inter-soudanaises. La joie de tous est on ne peut plus immense parce que le document officiel qui sera paraphé va mettre fin à près de deux décennies de conflit ayant fait des centaines de milliers de morts, en particulier au Darfour (ouest).
Les parties impliquées dans le rapprochement des deux camps adverses sont déterminées à parachever le processus. C'est pour cela que le gouvernement de transition, arrivé au pouvoir après la chute du président Omar el-Béchir en avril 2019, a fait de la paix avec les mouvements rebelles une priorité de son mandat. A cet effet, Khartoum et le Front révolutionnaire de libération, une alliance de cinq groupes armés et quatre mouvements politiques issus du Darfour, des Etats méridionaux du Kordofan-Sud et du Nil Bleu, se félicitent maintenant du succès des négociations engagées depuis plus d'une année. Ces discussions ont donné lieu récemment à la signature d'un accord préliminaire à Juba, au Soudan du Sud.
...