Les chefs d'État de la région avaient donné jusqu'à ce mardi 22 septembre à la junte malienne pour annoncer un président et un premier ministre civils. C'est finalement une personnalité à la double casquette qui a été choisie : Bah N'Daw, ancien colonel major de l'armée aujourd'hui à la retraite, également passé par le poste de ministre de la Défense. La vice-présidence, elle, revient au chef de la junte qui a renversé IBK, le colonel Assimi Goïta. Comment expliquer ces choix ? Permettront-t-il la levée des sanctions imposées par la Cédéao après le coup d'État ?
Les militaires maliens avaient plusieurs plans. Plan A, le colonel Assémi Goïta, chef de la junte, à la tête de la transition. Mais la communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) était ferme sur le principe d'un président civil pour diriger la transition, et non un militaire. La communauté internationale était du même avis.
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