Luanda — Le Gouvernement angolais a autorisé la perception des frais et émoluments dans les écoles secondaires publiques, pour garantir leur autosuffisance.
La valeur de ces services reste à définir, selon l'ordonnance présidentielle 129/20, parvenue jeudi à l'ANGOP.
Selon cet instrument juridique, la nouvelle mesure se justifie par le fait que "les recettes des écoles constituent une tranche alternative importante de financement pour les établissements publics d'enseignement secondaire".
Le Gouvernement estime que la perception des droits et redevances augmentera les ressources financières nécessaires au fonctionnement des écoles de ce sous-système éducatif.
Selon l'arrêté présidentiel, qui ne précise pas la date l'entrée en vigueur de ces services, la collecte doit être assurée par les ministères de l'Education et des Finances.
Les deux départements ministériels sont chargés d'approuver et de définir ces valeurs.
À propos, une source du ministère de l'Éducation, qui a demandé l'anonymat, a informé l'ANGOP que des propositions sont en cours d'analyse avec le ministère des Finances, afin de déterminer les valeurs des frais et émoluments à facturer pour les services fournis par les institutions d'enseignement secondaire.
En septembre 2019, les autorités angolaises avaient décidé d'interdire la perception de tout frais dans les institutions d'enseignement public en Angola, justifiant la "non-existence" d'un texte légal à cet effet et que les collectes antérieures étaient simplement "arbitraires".