Alger — Les membres de l'assemblée générale (AG) de la Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM) se sont agrippés au départ de l'actuel Bureau fédéral (BF) à qui ils ont rejeté samedi les bilans moral et financier de 2019, installant une commission de candidatures pour élire de nouveaux dirigeants dans un délai ne dépassant pas 10 jours.
Contacté par l'APS, le chef de section de l'ARBEE Alger-centre, Rafik Ali Pacha, a estimé dimanche que le passage de Karim Benhamiche à la tête de la FASM a été marqué par une "mauvaise gestion" et "l'absence d'activités sportives", sans oublier "la disparition de sommes d'argent importantes".
Pour le président Benhamiche, l'assemblée générale avait un seul objectif, celui de le "destituer". "Ils étaient tous 'out' samedi, personne ne m'a interpellé sur le bilan de nos activités sportives. Je suis sûr qu'ils n'ont même pas jeté un œil sur le contenu des bilans moral et financier".
Concernant la somme de 800 millions de centimes évoquée par l'AG, Benhamiche a expliqué qu'elle venait "du Fonds national (de promotion des initiatives de la jeunesse et des pratiques sportives). C'est une avance qu'on devra rembourser dès qu'on réceptionne notre budget annuel".
"C'est un conflit d'intérêts. Il faut revoir les statuts et règlement intérieur de la FASM. Il y a des clubs qui n'ont pas le droit de voter, ceux qui n'activent pas tout au long de l'année et n'ont pas de licence par exemple, mais ils l'ont fait quand même. Cette fédération ne changera jamais, elle restera prisonnière des entraves. Chacun pense à sa petite personne et à ses propres intérêts", a-t-il regretté.