La Transition au Mali n'en finit pas de tarder à se mettre sur les rails. Ainsi plus de 5 semaines après la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), le pays n'a toujours pas de gouvernement, et les sanctions de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) commencent à être ressenties durement, notamment par les importateurs-exportateurs.
La faute à une junte qui ruse avec les injonctions de la CEDEAO et tisse patiemment mais sûrement sa toile sur les principaux leviers du pouvoir : en effet les colonels qui ont fait irruption sur la scène politique malienne le 18 août dernier n'ont pas seulement fait tergiverser le Mali et la communauté internationale dans 2 assises nationales des Forces vives pour se doter d'une Charte-camisole à l'aune de leur agenda politique, ils sont aussi allés chercher un des leurs à la retraite pour le bombarder chef de l'Etat. La CEDEAO, qui exigeait la nomination d'un président civil, en a eu pour ses principes de démocratie et de bonne gouvernance, elle qui a continué d'insister pour que le Premier ministre soit « strictement un civil »
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