Une décision sage et sensée. Celle du président de la République Andry Rajoelina, et du Premier ministre Christian Ntsay de recréer le ministère de l'Enseigne ment technique et de la formation professionnelle, dissocié de celui de l'Éducation nationale. Un acquis lors de la formation des précédents gouvernements, mais délaissé au nom de l'austérité budgétaire. Car, il est évident que les projets de la future émergence économique de Madagascar auraient besoin de techniciens aptes, prêts à répondre aux exigences multiples du marché de travail placé sous le sceau des progrès des nouvelles technologies.
Bien plus utiles que des lunatiques philosophes ou des historiens plongés dans le passé décomposé d'un futur antérieur. Il ne s'agit pas de l'opprobre jeté sur ces filières littéraires mais un constat dicté par les réalités qui prévalent. Durant cette crise sanitaire, les métiers liés ou dérivés des télécommunications ont plus ou moins résisté à la vague déferlante du coronavirus. Le télétravail a pris une autre dimension. Une des solutions pour faire tourner les entreprises par l'arrêt des transports publics. Même avec les coûts élevés des connexions, cette démarche connaît aujourd'hui ses heures et ses jours de gloire.
...