L' affaire de la fillette Naima, dont le cadavre a été découvert samedi dernier dans une montagne de Tafergalt, près d'Agdez (province de Zagora), a provoqué un vaste élan de solidarité avec la famille de la victime, notamment de la part de la population locale qui attend que ce crime, qui a brisé le calme ordinaire de cette région, soit résolu le plus tôt possible.
Chaque habitant du douar Tafergalt a fait de cette affaire la sienne, considérant Naima, qui était portée disparue pendant plus de 40 jours, comme l'un de ses enfants et exprimant sa tristesse et sa volonté de prêter assistance, sur les plans matériel et moral, à la famille éplorée. Outre la famille de la victime, tous les habitants du douar participent à l'accueil des personnes venues présenter leurs condoléances et exprimer leur solidarité dans ces circonstances douloureuses, ainsi que les nombreux journalistes venus recueillir les dernières informations et les détails de l'affaire de la fillette Naima, dont la mort n'a pas encore été élucidée. Abdessadek Errouhi, père de Naima, accueille les visiteurs qui affluent de différentes régions pour présenter leurs condoléances et leur raconte les derniers développements de cette triste affaire, tout en leur faisant part de son désir de connaître toute la vérité à ce sujet. Les habitants du douar Tafergalt, situé à près de 2 km du centre d'Agdez, contribuent, chacun selon ses moyens, à guider les visiteurs vers la maison de la famille de la victime, tout en leur transmettant les informations dont ils disposent sur cette affaire qui a secoué l'opinion publique locale.
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