Les parties prenantes se réunissent pour formuler des recommandations transformatrices sur le rôle du secteur privé dans la croissance verte en Côte d'Ivoire et au Kenya

30 Septembre 2020

Du 25 au 29 septembre 2020, la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et les ministères de l'Environnement de la Côte d'Ivoire et du Kenya ont organisé deux ateliers de validation en ligne pour discuter et renforcer les études de pays sur «la mise en valeur du potentiel du secteur privé dans la stimulation de la croissance verte et de la création d'emplois».

Les réunions font partie d'une étude régionale couvrant cinq pays qui ont été sélectionnés pour une recherche plus approfondie. Ces pays sont le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Kenya, l'Afrique du Sud et la Zambie. L'objectif global de l'étude est de préciser des opportunités clés et des recommandations pour déclencher les investissements en vue de la croissance verte et de la création d'emplois en Afrique.

Face à la dégradation croissante des ressources naturelles, aux changements climatiques et aux faibles taux d'emploi, il est plus que jamais crucial d'intensifier les efforts visant à promouvoir des modes de consommation et de production durables, tout en créant des emplois décents dans la région. Le secteur privé est particulièrement bien placé pour stimuler la croissance verte : celui-ci est un moteur de création d'emplois, un investisseur important dans l'économie et une source majeure de financement. L'étude contribuera substantiellement à la réalisation de divers objectifs de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine, du Programme 2030 pour le développement durable et de l'Accord de Paris sur les changements climatiques.

Au cours des ateliers de validation, les consultants on présenté leurs rapports aux experts, avant une discussion approfondie de ces experts. Divers représentants du secteur privé, du gouvernement, du milieu universitaire, des institutions de recherche, de la société civile et du système des Nations Unies ont apporté leur expertise et ont contribué à enrichir les rapports. Les réunions ont également permis aux experts et acteurs de dialoguer et de faire du réseautage afin d'accompagner le secteur privé à stimuler la croissance verte et la création d'emplois en Afrique.

Dans l'examen des rapports, une attention particulière a été accordée à l'identification et au renforcement des dimensions liées à la COVID-19. La crise a entraîné d'importantes pertes d'emplois et les PME ont été touchées de manière disproportionnée. La dégradation environnementale a encore aggravé les conséquences sociales et économiques de la pandémie. En même temps, la crise offre une occasion unique de placer la croissance verte inclusive au cœur du programme de développement. Au cours des ateliers de validation, les participants ont identifié des politiques concrètes pour assurer la résilience aux chocs futurs par le biais de la croissance verte et de la création d'emplois dirigées par le secteur privé.

M. Jean-Paul Adam, directeur de la Division de la technologie, des changements climatiques et de la gestion des ressources naturelles a souligné que l'étude faisait partie intégrante des efforts déployés par la CEA pour aider les États membres à mieux se remettre de la crise, grâce à une relance inclusive et verte. La disposition de la CEA d'assister les États membres a également été souligné par M. Robert Lisinge, chef de la Section de l'énergie, de l'infrastructure et des services de la Division du développement et des finances du secteur privé. De leur côté, M. Gustave Aboua et M. Augustine Kenduiwo, qui occupent des postes clés aux ministères de l'Environnement de la Côte d'Ivoire et du Kenya, ont exprimé l'engagement de leurs pays à collaborer avec leurs partenaires afin de promouvoir une relance post-COVID inclusive et verte et d'atteindre les objectifs de développement durable.

Outre les contributions destinées à renforcer le rôle du secteur privé dans la stimulation d'une croissance durable dans l'ère post-COVID, les principales recommandations comprenaient, entre autres, l'élaboration d'une stratégie nationale d'industrialisation verte, le développement d'un cadre de financement bleu et vert innovant, le renforcement des capacités et des plates-formes des parties prenantes et des mesures ciblant les PME.

Les réunions de validation ont abouti à la formulation de recommandations audacieuses et pratiques que prendront en main les diverses parties prenantes afin d'encourager des investissements transformateurs par le secteur privé qui auront pour effet de stimuler la croissance verte et créer des emplois décents.

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