Trente-trois ans après l'assassinat de l'ancien président burkinabè Thomas Sankara, le dossier a été renvoyé devant la Chambre de contrôle du Tribunal militaire de Ouagadougou, ce qui permet d'espérer la tenue d'un procès courant 2021, selon les avocats de la famille du défunt qui ont annoncé la nouvelle jeudi dernier. Mais la France n'a pas livré toutes ses archives d'où l'impatience, exprimée dans un communiqué du réseau international « Justice pour Sankara, justice pour l'Afrique ».
En 2017, lors d'une visite au Burkina, le président français, Emmanuel Macron, avait promis que tous les documents français concernant cette affaire seraient « déclassifiés ». Selon les avocats de la famille, une partie de ces documents a été transmise à la justice burkinabè, mais pas tout. D'où ce communiqué du réseau international « Justice pour Sankara, justice pour l'Afrique ».
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