Le Nigeria se réveille sous le choc, au lendemain d'un « mardi noir », d'« un mardi sanglant », comme titrent les journaux, marqué par une éruption de violence à travers tout le pays et particulièrement dans la mégalopole de Lagos. Dans cette grande ville, les forces de sécurité ont brutalement dispersé les jeunes qui manifestaient contre les violences policières, faisant plusieurs morts selon Amnesty International.
De nombreux habitants sont calfeutrés chez eux à Lagos, ville - et État - de 20 millions d'habitants où le couvre-feu, en vigueur depuis mardi soir, vient d'être étendu pour 72 heures. Ce mercredi, on rapporte des pillages et des incendies dans plusieurs quartiers, où de nombreuses rues sont bloquées par des barrages de fortune dressés par des bandes en colère.
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