Afrique: CPI - Sortons la justice de sa mise en quarantaine

Dans le procès d'Al Hassan, ancien membre de la police islamique au Mali, les preuves devant la Cour pénale internationale sont largement cachées au public. Même les témoins experts occidentaux bénéficient désormais de l'anonymat et de séances à huis clos. Le chercheur Thijs Bouwknegt met en garde contre cette nouvelle détérioration du caractère public des procès pénaux internationaux. À qui d'autre que les communautés victimes la justice internationale s'adresse-t-elle en priorité ? demande-t-il.

"Il y a un risque d'identifier l'expert - huis clos, s'il vous plaît", soupire le juge Antoine Kesia-Mbe Mindua, ce 15 octobre. C'est la fin de la première série de témoignages d'experts dans le procès d'Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud devant la Cour pénale internationale (CPI). Al Hassan est jugé pour des crimes commis il y a sept ans à Tombouctou, au Mali, à près de six mille kilomètres du siège de la CPI à La Haye, aux Pays-Bas.

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