«Fonctionnaire karapat dépi kan ti travay dan sa sa péi-la?», «... laplipar finn gagn enn travay par backing. Dir mersi. Gété komié somer pé rod travay» ou encore «fonctionnaire pares pé fer manifestasion». Ce ne sont là qu'une partie des commentaires qui ont fusé sur les réseaux sociaux après le rassemblement organisé, mercredi 21 octobre, par le président de la Federation of Public Sector and Other Unions (FPSOU), Rashid Imrith, à Port-Louis, pour déplorer les conditions de travail ou encore une indication selon laquelle le gouvernement ne paierait pas de boni de fin d'année. Une vague de critiques que Rashid Imrith, qui commémore le mardi 27 octobre ses 44 ans de fonctionnariat, trouve «normale».
«Le contraire nous aurait étonnés. La fonction publique est financée par l'argent des contribuables. Lorsqu'une personne finance un service, elle doit avoir le droit d'émettre des critiques. D'ailleurs, celles émises ne sont pas assez car c'est avec raison que le public est devenu exigeant. Le secteur public est appelé à devenir plus productif et efficient», estime le syndicaliste.
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