Plusieurs États ont déjà mis sur pied des comités chargés d'enquêter sur les violences policières, l'une des demandes de la jeunesse dont le mouvement de contestation a été réprimé dans le sang après une intervention de l'armée le 20 octobre à Lagos. Un « comité judiciaire d'enquête et de restitution » composé de huit membres a débuté son travail mardi 27 octobre dans la mégalopole pour tenter de rendre justice à certaines victimes.
Pour cette première journée de travail, le comité judiciaire de Lagos a entendu deux témoignages de victimes de la SARS [Special Anti-Robbery Squad, la brigade spéciale anti-braquage], la brigade de police dont les graves dérives ont déclenché le mouvement de protestation de la jeunesse nigériane début octobre.
...