Après la fusillade qui a coûté la vie à huit élèves dans la ville de Kumba il y a dix jours, quatre autres attaques ont eu lieu mardi et mercredi sans faire de victimes. Mercredi soir 4 novembre, le gouvernement a condamné ces actes « odieux et lâches » visant « à dissuader les parents d'envoyer leurs enfants à l'école et à créer une psychose au sein de la communauté éducative ». Il accuse à nouveau les indépendantistes anglophones d'être derrière ces attaques.
La liste est accablante. Dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement René Sadi fait l'inventaire de deux jours d'attaques. Et le ministre est clair : il accuse les rebelles sécessionnistes. Pourtant les assaillants ne sont pas formellement identifiés et les attaques n'ont pas été revendiquées.
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