Mobiliser les peuples d'Afrique et du monde pour l'annulation de la dette extérieure publique de l'Afrique, tel est l'objectif de l'Initiative pour l'annulation de la dette africaine (Iada) qui était en conférence de presse, lors de son assemblée générale tenue avant-hier, samedi 07 novembre.
C'était sous la présidence de Moustapha Niasse, président de l'Assemblée nationale, en présence de nombreuses autres personnalités et représentants d'institutions nationales, sous-régionales et internationales
A l'occasion, les promoteurs de l'Iada ont demandé sans ambages « l'annulation totale et sans condition de la dette extérieure publique africaine ». Surtout dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19 qui a fortement affaibli les économies du continent africain.
Seulement, ont-ils tenu à faire savoir ; « En rupture avec les pratiques du passé, cette annulation devra profiter aux peuples par la création de mécanismes transparents de gouvernance permettant la mise en œuvre efficiente de programmes d'investissement massifs dans les domaines-clés que sont, entre autres : l'amélioration quantitative des systèmes d'éducation et de santé ; l'accès universel à l'eau, à l'électricité, à l'internet et à tous les services sociaux de base ; la maitrise de l'eau, en vue notamment d'une production alimentaire autosuffisante ».
Et en attendant de pouvoir lancer des initiatives partout dans le monde pour sensibiliser l'opinion internationale, les membres de l'Iada ont invité les organisations politiques, syndicales, du secteur privé, de la société civile, les personnalités intellectuelles, scientifiques, artistiques, et de tous horizons, à signer la présente déclaration.
Au bout du compte, il est question d'arriver à une « vaste convergence mondiale pour l'annulation totale de la dette extérieure publique africaine».
A défaut d'y arriver, a tenu à relever Mody Guiro, co-président du comité d'initiative de l'Iada, la situation de catastrophe induite par la Covid-19 risque de conduire l'Afrique vers de nouveaux plans d'ajustement comme dans les années 1980.