À Madagascar, pour la première fois de l'histoire du secteur minier malgache, les représentants des grandes mines et des exploitations artisanales, régulièrement opposés, se sont assis autour de la même table. L'objectif : discuter de la sortie de crise crise induite par le coronavirus, mais aussi s'opposer à la réforme du code minier, dont la nouvelle fiscalité pourrait plomber le secteur déjà morose.
Un taux de chômage technique entre 60% et 80% selon les entreprises, la destruction de milliers d'emplois induits par l'exploitation minière... le coronavirus n'a pas épargné le secteur minier malgache. Jean luc Marquetoux, le président de la Chambre des mines, tire la sonnette d'alarme : « La principale mine du pays est à l'arrêt depuis le mois de mars 2020. On estime que l'impact sur le secteur minier de la pandémie se chiffre par un manque à gagner de l'ordre de 40 à 60 millions de dollars par mois. »
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