Les acquis historiques de l'alternance doivent être à tout prix préservés. C'est la ferme volonté d'une frange politique du pays qui se veut au milieu du village. Comme pour certains analystes qui apportent des réflexions poussées sur la situation politique de l'heure, ces défenseurs du peuple préconisent sans toute autre forme de procès, un dialogue direct entre les deux hautes personnalités de la coalition Front Commun pour le Congo - Cap pour le Changement. Il s'agit bien de l'avenir du pays qui est mis en jeu.
Au-delà des démarches parallèles que chaque partie entreprend pour tenter de résorber la crise actuelle d'une certaine manière, les Hommes épris de paix et bon sens, recommandent à ces forces politiques de revenir aux bons sentiments des débuts de l'accord. Lequel accord qui, en lieu et place de bâtir un Congo plus fort et faire de son peuple le réel souverain primaire, embourbe ses signataires dans des querelles intestines sans fin, plongeant le pays dans un cataclysme pour lequel quelques individus s'en bombent le torse.
Néanmoins, puisqu'au-delà des « perruches » qui s'aventurent à tout interpréter dans les médias avec une dose de fanatisme et culte de la personnalité débordant, seules les têtes pensantes et dirigeantes de la coalition maitrise les clauses de l'accord qui les lient, pourquoi donc ne pas leur laisser la latitude de mettre la situation actuelle sur la table et trouver des préalables, sur base des propositions diverses, dans l'intérêt supérieur de la Nation.
Le consensus, oui. Pas pour un quelconque partage du gâteau pour des fins égoïstes, mais pour trouver la voie du salut, la voie de la raison.
Dans le cas contraire, l'alternance tant vantée, n'aura eue pour effet que d'être inscrite dans les annales de l'histoire de la République démocratique du Congo, sans bouger les lignes du développement du pays. Il peut-être encore temps de redresser les courbes de la colonne vertébrale congolaise, il est encore temps de faire mieux.