Une bonne moralité. C'est le critère principal de recrutement au sein de la police nationale, martèle le contrôleur général de police Fanomezantsoa Randrianarison, ministre de la Sécurité publique.
Dans la quête d'une sécurité durable, la Politique générale de l'État (PGE), prévoit pour la police nationale, la mise en place de commissariats dans les districts qui n'en disposent pas encore. Dans les plans figurent, également, et la création de douze nouvelles directions régionales de la police nationale. « Aussi, la police doit renforcer son effectif », indique le ministre de la Sécurité publique.
À entendre les explications du contrôleur général de police Randrianarison, la nécessité d'augmenter le nombre de policiers ne veut, cependant, que les portes des écoles de police sont grandes ouvertes. Les critères de recrutement sont, au contraire, renforcés à s'entenir à ses propos, hier, au stade d'Alarobia. « Les critères principaux sont la moralité et la volonté de lutter contre l'insécurité », insiste le membre du gouvernement.
Redorer son blason aux regards de la population est l'un des principaux objectifs de la police nationale, depuis plusieurs mois. Pour cela, le ministère de la Sécurité publique mise sur l'exemplarité des éléments, la proximité vis-à-vis de la population et le résultat dans les actions de lutte contre l'insécurité.
Sacerdoce
Par le biais d'une communication habilement menée sur les réseaux sociaux, en particulier, la police nationale se rapproche petit-à-petit de son objectif. Seulement, il suffit d'une bavure, ou d'un acte de corruption pour briser tous les efforts fournis pour reconquérir l'estime du public. Pour s'assurer que les aspirants policiers intériorisent les mots d'ordre qu'il martèle depuis qu'il est à la tête du ministère de la Sécurité publique, le contrôleur général de police Randrianarison, leur en a fait part, hier.
Ayant assisté à l'épreuve sportive, qui constitue la seconde phase du concours d'entrée dans les écoles de la police nationale, au stade d'Alarobia, le ministre Randrianarison a souligné qu'être policier est « un sacerdoce ». En tout, mille cent cinquante élèves seront recrutés à l'issue du concours qui se déroule actuellement, dans tout le pays. Trente d'entre eux intègreront l'Ecole nationale supérieure de la police (ENSP), pour devenir commissaire de police. Mille deviendront agents de police et cent vingt suivront les cours pour être officiers de police. Selon le ministre de la Sécurité publique, son département s'est, également, attaché à appliquer à ces concours d'entrée l'objectif de « zéro corruption ».
La lutte contre la corruption est un des chantiers prioritaires au sein de la police nationale, rappelle le ministre Randrianarison.