Tiendra ou ne tiendra pas ? C'est la grande interrogation que nous pouvons poser à l'annonce de ces manifestations prévues pour le 28 Novembre prochain, dit-on, vu que plusieurs semaines voire mois plus tôt, un simple meeting dans un quartier de la banlieue de Lomé (Baguida) s'est heurté à une interdiction et un déploiement des forces de l'ordre et de sécurité au lieu de cette manifestation et dans les ruelles environnantes.
En effet, face à la presse hier Lundi à Lomé, ce regroupement de partis politiques et autres Mouvements, qui a soutenu la candidature de Gabriel Messan Agbéyomé Kodjo, à la présidentielle du 22 Février 2020, dit préparer une grande marche le 28 novembre 2020 dans les 13 communes de du Grand Lomé(Golfe et Agoe-Nyivé).
Entre autres grandes lignes de cette manifestation projetée par Adjamagbo-Johnson, la nouvelle Coordinatrice de ce regroupement électoral et ses pairs, on retient la réclamation de rétablissement de la vérité des urnes pour l'échéance électorale du 22 février 2020, l'arrêt des poursuites judiciaires contre le « président démocratiquement élu du Togo » (Agbéyomé Kodjo), l'arrêt de l'acharnement judiciaire contre les journalistes...
Si de la déclaration liminaire ayant sanctionné cette rencontre avec la presse, on pouvait lire, « La justice qui a pour vocation à être un rempart pour les victimes des dérives autoritaires sert plutôt à museler et à traquer les opposants et tous les citoyens qui osent avec courage dire non à la corruption et à la trahison », Dame Adjamagbo-Johnson se veut précise : « Nous voulons récupérer nos voix qui nous ont été volées. Nous nous battons pour la victoire et cette victoire, nous l'aurons ».