Le kapoaka du riz coûte actuellement entre 600 et 1200 ariary. 700-750 ariary pour le Makalioka et le Vary Gasy dans la capitale, à Fianarantsoa et à Toliara. Entre 1000 et 1200 ariary dans l'Androy, l'Anosy, Diana et Sava, toutes variétés confondues. 600 ariary dans les régions dites productrices de riz, telles que le Bas-Mangoky ou l'Alaotra.
Avec les impacts de la Covid-19, les ménages suffoquent et beaucoup se demandent sur les actions concrètes de l'État, hormis les effets d'annonce sur la loi incontournable de l'offre et de la demande, ou encore la chasse aux opérateurs profiteurs. Les jeux politiques autour de la denrée nationale ne cessent et ne cesseront pas. Rien qu'à constater le prix yoyo du riz sur le marché, qui devient une habitude pour les consommateurs, mais ils n'ont d'autres alternatives que de remercier le ciel s'ils arrivent à obtenir ne serait-ce qu'un plat par jour. L'autosuffisance rizicole semble encore loin malgré les 1 300 000 ha de superficie rizicole dont le pays dispose. Quand et comment sortir du cercle vicieux des politiques infructueuses pour s'attribuer le nom de « grenier à riz » de l'océan Indien ?
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