Le monde entier a crié, de nouveau, sa désolation face à la progression des violences faites aux femmes, un phénomène qui brise l'élan de bon nombre de ses victimes. Elles ont du mal souvent à mener une vie stable et à «se reconstruire». L'expérience traumatisante, qu'elles ont vécue, laisse souvent des séquelles et les fragilise.
Force est de reconnaître que ces violences freinent le développement des nations vu qu'elles handicapent des femmes, qui constituent une frange importante de la population mais aussi une main d'œuvre de taille. Les femmes ont su taper fort, hier encore, pour changer la donne.
L'occasion sert aussi de prétexte pour tirer le rideau sur une autre forme de violence qui affecte des foyers et qui touche des pères et mères de famille.
Il s'agit de la publicité agressive de préservatifs dits parfumés et la floraison des affiches publicitaires dans les quartiers. Une tendance qui agresse et fait mal aux parents, contraints de supporter sans broncher.
Ils assistent impuissants au déclin des valeurs dans notre société, mais semblent perdre le contrôle avec l'hégémonie de ces entreprises, qui ont fini par clouer le bec aux défenseurs des droits des enfants.