La police tchadienne a opéré une descente dans les locaux de la radio privée FM Liberté, vendredi 27 novembre à N'Djaména. Selon la police, 70 personnes ont été interpellées. Elles ont, pour la majorité, été relâchées vendredi soir, mais trois militants de la société civile ont été déférés devant le procureur de la République, toujours selon la police. Cette intervention a été vivement condamnée par plusieurs organisations qui s'indignent du climat tendu qui prévaut ces dernières semaines au Tchad envers la société civile et les partis politiques.
L'Union des syndicats du Tchad (l'UST) condamne « une intervention sauvage et des arrestations arbitraires », lit-on dans un communiqué. Cet épisode survient quelques semaines après que les sièges de plusieurs partis politiques et les domiciles de leaders de l'opposition ont été encerclés. Parmi eux : Saleh Kebzabo de l'Union nationale pour la développement et le renouveau, Mahamat Ahmat Alhabo du Parti pour les libertés et la démocratie, et Succès Masra qui représente les Transformateurs.
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