Le maigre salaire des corps enseignant, médical et des fonctionnaires de l'Etat, le coût élevé des prix des produits de première nécessité sur le marché, le taux de chômage qui ne fléchit pratiquement pas, les tueries dans plusieurs territoires du pays,... visiblement, tout cela semble ne pas être l'ultime préoccupation des gouvernants, hommes et femmes d'Etat congolais qui se baignent avec autant de plaisir dans le lac de querelles politiques intestines à longueur de journées.
Ils parlent constamment élections, dès l'entame du quinquennat, s'affrontent à coup d'épées verbales sur le champ des médias, réorganisent leurs états-majors respectifs et s'illustrent en fervents défenseurs des intérêts égoïstes de leurs ventres et de leurs camps politiques.
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