Les travailleurs de l'usine Twyford de fabrique de carreaux de Sindia ont rencontré hier, mardi 1er décembre, la presse pour faire part de leurs conditions drastiques de travail et de rémunération. Leurs porte-paroles ont évoqué la journée de 12 heures sans pause. Ils se désolent de l'attitude de leur direction avançant la possibilité d'avoir des dérogations pour la gestion des contrats de travail sur une durée de cinq années.
Pourtant, ils ont salué le comportement responsable de l'inspection du travail ayant relevé 29 points à améliorer et relatif à la sécurité, la santé, la salissure, l'aliment, l'absence de prime de risques... Pour l'un des responsables des travailleurs, le contrôle de l'Etat doit être suivi de mesures administratives pouvant ramener la direction de l'usine à de meilleures manières de les traiter. Il a évoqué le départ de jeunes parmi ayant tenté l'émigration clandestine faute de bonnes conditions de travail dans l'usine de fabrication de carreaux de Syndicat.
Le fait est devenu une tentation des jeunes travailleurs préférant arrêter à aller vers l'aventure périlleuse. Avec les maigres revenus épargnés sur des salaires de moins de 100.000 F CFA, ils ont dit à qui veut l'entendre de se tourner vers les flots de l'Océan si les autorités étatiques ne demandent pas aux dirigeants de l'usine de mieux les traiter.
Au bout du compte avec la lenteur de réactions attendues, après une première mobilisation stérile en août dernier et la rencontre d'hier, mardi 1er décembre, avec la presse, ils comptent dérouler un plan d'actions avec la fin des conciliations pour le dépôt d'un préavis de grève.