Exposées à la discrimination et au Vih Sida, moins de 10% des femmes consommatrices de drogues injectables fréquentent le centre de prise en charge intégrée des addictions à Dakar (Cepiad). Une situation due selon le docteur Issa Bâ à une inadaptation de l'offre de service.
Le Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar (Cepiad) logé au sein de l'hôpital de Fann a clôturé hier, mardi 1er décembre, sa semaine consacrée à la femme. Selon le docteur Issa Ba, une faible fréquentation des femmes est notée au sein de cette structure sanitaire de prise en charge des additifs de drogues. Une situation qui peut s'expliquer selon lui, par une inadaptation de l'offre de service. «Depuis l'ouverture du centre en 2015, 13 mille consultations ont été dénombrées pour 1200 patients et moins de 10 % de femmes fréquentent le Cpiad pour des soins. Un pourcentage très en deçà du nombre de dames consommatrices de drogue injectable», a renseigné Docteur Ba. Et la secrétaire exécutive du centre national de lutte contre le Sida, docteur Safiétou Thiam qui a pris part à la rencontre, de renchérir : «tel qu'il a été pensé, le Cepiad n'a pas connu une grande affluence des femmes et ne répond pas à leurs besoins. Mais, nous sommes prêts à apporter l'offre qu'il faut afin d'amener plus de femmes à fréquenter le centre».
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