Regain de santé, depuis une semaine la monnaie nationale reprend des couleurs.
En règle générale, la dépréciation de l'ariary par rapport à l'ensemble des devises fortes relève fondamentalement du fait que notre balance des paiements est structurellement déficitaire, nécessitant l'achat de devise s étrangères pour être à l'équilibre. Ainsi, l'infime gain de point pour l'ariary depuis ces quelques jours affiche l'euro à quatre mille quatre cent quatre-vingt unités de la monnaie nationale tandis que le dollar équivaut à trois mille six cent quatre-vingt-dix-sept ariary alors que quelques semaines auparavant ce taux atteignait des pics vertigineux.
Par contre certains observateurs rappellent qu'il est plus prudent de se référer à des indicateurs d'envergure pour définir si oui ou non la monnaie nationale a effectivement remonté la pente pour être compétitive face aux monnaies de référence. Les tendances ponctuelles sur les quelques derniers jours sont ainsi à prendre avec des pincettes sur les interprétations en ce qui concerne le poids de l'ariary face au dollar et à l'euro sur le marché interbancaire de devises.