Au Cameroun, deux ans après des élections présidentielles contestées, les rivalités entre les partisans du président et ceux de son principal opposant prennent une tournure ethnique. Le gouvernement devrait engager des réformes électorales, interdire la discrimination et travailler avec les entreprises de réseaux sociaux pour juguler les discours de haine.
Que se passe-t-il ? Le dirigeant de l'opposition, Maurice Kamto, conteste encore les résultats de l'élection présidentielle de 2018, tandis que ses sympathisants et ceux du président Paul Biya échangent des invectives qui se transforment souvent en insultes à caractère ethnique. Attisés par des propos incendiaires en ligne, ces discours haineux entrainent de nouvelles violences.
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