Deux mois après la rentrée scolaire, les commerçants des uniformes préconçus ne trouvent plus de preneurs. Les pertes seront grandes le temps d'attendre la prochaine rentrée des classes 2021-2022, pour évacuer les stocks qui restent.
Sous les hangars de fortune au marché Fond de Tié-Tié, sur les emprises de la gare ferroviaire, les tenues scolaires sont exposées. Les vendeurs, parfois désespérément allongés sous les étalages, attendent les clients qui n'arrivent presque pas. « Entre septembre et début octobre, les clients venaient nombreux parce qu'ils préparaient la rentrée. Depuis que les cours ont commencé c'est vraiment difficile d'avoir des acheteurs en dehors de ceux qui viennent quand leurs tenues se déchirent et qu'ils ne peuvent pas les coudre », a expliqué Arlette Bayakissa, assise sous son hangar en train d'interpeller les passants pour attirer leur attention sur les tenues scolaires en vente.
...