Le Ministère du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions a organisé, hier, jeudi 3 décembre, en collaboration avec le Bureau international du Travail (Bit), un atelier de restitution de l'étude sur les pratiques sociales des entreprises multinationales et les grandes entreprises nationales opérant au Sénégal.
Mise en place en 1977 par l'Oit lors de sa 204ème session, cet outil a connu plusieurs mises à jour dont la dernière date de 2017. Selon la représentante du ministre du Travail, des relations avec les institutions et du dialogue social, Ramatoulaye Dieng Fall, par ailleurs directrice des relations avec les organisations professionnelles, l'objectif de la rencontre est d'examiner et de valider l'outil. « Nous sommes dans la mouvance à travers cet instrument d'encourager les entreprises à contribuer positivement à offrir un travail décent aux travailleurs » a-t-elle déclaré.
Et de poursuivre : « cet outil demeure le seul de l'Organisation internationale du travail à fournir des informations sur les pratiques sociales des entreprises multinationales et les grandes entreprises nationales ». Pour le représentant des travailleurs, Pape Birame Diallo, ladite déclaration reste un enjeu et une opportunité pour accompagner les entreprises dans la création de richesses mais aussi dans l'offre d'emploi.
Selon ce dernier, les lignes directives doivent pousser les Etats à s'approprier l'outil car dans plusieurs secteurs d'activités, les travailleurs sont non seulement dépourvus de protection mais de travail décent. Du côté du Haut conseil du dialogue social, la représentante Mame Khar Basse a déclaré « souhaiter poser les jalons d'une bonne compréhension ».
A cet effet, elle a estimé que «l'outil est révélateur des attentes des entreprises. En dehors des aspects généraux, trois points attirent notre attention dont le plus important reste les relations professionnelles. Nous espérons que cet outil va contribuer à l'apaisement du climat social».